mardi 14 août 2007
jeudi 9 août 2007
les transsexuels polynésiens en France : les larmes de l’identité
"J’ai depuis mon enfance sentie que j’étais une femme dans un corps d’homme". Qu'est-ce réellement la transsexualité? Quelle est leur histoire personnelle, leur chemin de vie? Qu'attendent-ils de l'avenir?
Attablée avec des amis, lors d’une soirée tahitienne, une jeune femme attire mon attention. Brune, de taille moyenne et un physique avantageux, elle demande à me parler. Et là cette sublime jeune femme se révèle être un transsexuel!
Qu'est-ce que la transsexualité ou médicalement appelé syndrome de Benjamin? Il apparaît clairement que la transsexualité ou transgenre comme préfère l'appeler les personnes impliquées, est quelque chose de subit. On ne devient pas transgenre, mais on le naît, c'est un état et non un comportement comme cela est trop souvent dit. Très tôt la personne qui subit cet état s'aperçoit que son corps ne correspond en rien avec son esprit. C'est en effet vers l'âge de 5 ans lorsqu'il commence à avoir des souvenirs sur ce qui se passe autour de lui et à sentir les choses du monde extérieur que l'enfant transgenre pense comme une personne de l'autre sexe. Et là débute la souffrance qui ne s'achèvera que par la mort, comme certain l'auront malheureusement choisi, ou par la transformation voire l'opération qui rétablira l'adéquation entre l'esprit et le corps et qui sera une véritable délivrance pour l'être humain impliqué. La souffrance est tout aussi bien physique que morale. Une souffrance qui va en s'accroissant, souffrance morale de ces années d'enfance gâchées, d'une partie de sa vie d'adulte gaspillée, de ce corps que l'on cache et que l'on voudrait modifier parfois soi-même (certain se sont mutilé eux-mêmes). Car ce sentiment d'être dans le mauvais corps est ressenti comme une véritable injustice par les transgenres.
C'est dans un coquet petit appartement du 18 ème arrondissement, quartier social par excellence de la capitale où l'on ne remarque personne tant les gens sont différents, décoré aux couleurs de Polynésie que Vaihere me reçoit. En France depuis 9 mois, elle me raconte son parcours, un vrai parcours du combattant. "Depuis l'âge de 5 ou 6 ans, ma famille voyait très bien que je n'étais pas un garçon comme les autres. Je jouais comme une fille, j'avais toujours une fleur à l'oreille. J'étais attiré par l'esthétique et enfant, j'admirais ma mère qui se préparait devant son miroir. Je restais toujours avec mes tantes et mes cousines. À 12 ans je voulais me laisser pousser les cheveux, mon père n'était pas d'accord. D'origine chinoise, il est relativement strict. La seule à qui j'en ai parlé à cette époque fut ma mère. À 14 ans, j'ai commencé à faire des petits jobs pour gagner de l'argent de poche et financer mes études. Puis, à 17 ans, j'ai quitté mes études pour aller travailler dans un bar où avait lieu des spectacles. Dès que je me suis mise à travailler, j'ai eu de meilleurs rapports avec mon père. J'ai ensuite fait de la coiffure, ma passion. Il est extrêmement difficile de trouver du travail car en général les employeurs sont réticents. Ils voient bien que votre aspect extérieur ne correspond pas à votre sexe marqué sur vos pièces d'identité. Plus tard j'ai pu faire une formation de secrétariat grâce à un client. Si je suis venue en France c'est parce qu’à Tahiti on est mal acceptés. Les gens nous regardent, nous fixent, nous détaillent, critiquent ce que nous sommes. Ici en France, et mieux en Angleterre, nous passons inaperçus. Dans le monde de la nuit il y a une place pour nous parmi les travestis, les transformistes, les homosexuels, les drag-queens, bref nous sommes totalement acceptés. Dans ce milieu, on n'attend rien de vous et vous n'attendez rien des autres. Au réveil, on est confronté à la réalité et certains choisissent l'alcool ou la drogue pour oublier cette dure réalité.
Pour mon opération, j'ai demandé à toute la famille car bien plus qu'un mal-être personnel cela concerne et implique aussi toute la famille. En métropole pour subir son opération il faut d'abord suivre une thérapie avec un psychologue durant deux ans. En même temps un endocrinologue vous prescrit des hormones. Si au bout de deux ans tout va bien, dans sa tête en particulier, on peut se faire opérer. Ici il y a une association où l'on peut obtenir toutes les informations nécessaires et qui nous aide. Des tonnes de question nous interpellent chaque jour depuis le jour où nous nous sommes senties de l'autre sexe. Est-ce que l'opération vaut le coup? Est-on sûr de vouloir changer de sexe? Trois tahitiennes m'ont parlé de ce qu'elle ressentent lors d'un rapport sexuel, après l'opération. L'une d'elles dit qu'elle n'a pas d'orgasme mais ressent un plaisir plus psychologique, une sensation de bien-être. Les deux autres disent qu'elles ressentent un réel plaisir physique". Le sexe n'est pas la priorité des transgenres contrairement à ce que l'on pourrait croire. En effet, certaines n'ont jamais eût de rapports sexuels jusqu'à l'opération qui les transformera. Ce n'est pas sexuel ni comportemental, c'est un état. L’opération coûte cher. En Angleterre, l’endroit ou l’opération est la plus réussie, elle coûte environ 100000frs. En Belgique un peu moins et en France encore moins, mais ici l’opération est moins réussie qu’en Angleterre. À l'heure actuelle, des tractations sont en cours avec le ministre de la santé. En effet, quelques cas opérés en Angleterre ont été remboursés par la sécurité sociale qui a par ce geste a admis l'échec des chirurgiens français. Un protocole pourrait être signé afin de mieux former les chirurgiens français à ce genre d'opération. Les étapes qui conduisent à la transformation sont longues et douloureuses. Tout d'abord le patient suit un traitement anti-hormonal puis hormonal. Pendant le même laps de temps, il est suivi par un psy, afin d'évacuer tous troubles psychologiques. Le médecin doit déterminer s’il s'agit d'une transsexualité primaire ou secondaire, vraie, ou voire une psychose. On considère que la transsexualité primaire est celle qui se déclare dès l'âge de 2 ou 3 ans. La transsexualité secondaire est celle qui se déclare alors que le sujet a été marié ou a vécu longtemps en acceptant son sexe de naissance. Aux États-Unis l'opération pouvait être rapide (comme en Angleterre à l'heure actuelle ou l'opération pourrait se faire dans les trois mois, mais où 9 dossiers sur 10 sont rejetés) mais en 1979 on estimait à 30% le nombre de transsexuels qui se suicidaient après l'opération. Depuis l'opération se fait après un délai plus long. En métropole, l'opération est exécutée en CHU pour éviter tous les abus que l'on a pu voir dans la chirurgie esthétique. À l'heure actuelle, on estime à 200 le nombre d'opérés à Paris, et 100 à Lyon. On chiffre à 1 pour 37000 le nombre d'homme se sentant femme (MTF ou male to female en anglais, TMF ou trans mâle vers femelle en français) et 1 pour 100000 le nombre de femme se sentant homme (FTM ou female to mâle en anglais, TFM ou trans femelle vers mâle en français). Vaihere nous décrit ce que sera l'après-opération pour elle "Pour moi cela sera un bien-être d'être enfin une femme. Dans ma tête, je suis une femme, mais quand je présente mes papiers d'identité, pour du travail par exemple, la réponse que j'obtiens est toujours "Ah bon d'accord...". Après l'opération, l passe au tribunal pour faire un changement d'état civil. On doit prendre un avocat. À Tahiti, cela prend 6 mois alors qu'en Métropole il faut attendre 1 à 2 ans. Il y a un réel problème de reconnaissance par rapports à nos cas. Il y a beaucoup de barrages. Une personne a mis 17 ans pour faire reconnaître son cas. Chez les transgenres, la nature féminine ou masculine est une vraie nature et ces démarches administratives servent à retrouver sa vraie nature. Un des grands problèmes des transgenres reste la prostitution. C’est l’un des seuls domaines d’activités où nous sommes acceptés". Mais pourquoi choisir cette voie en France? "Pour pouvoir payer mon opération. Et puis gagner beaucoup d’argent en peu de temps, ça perturbe, après il est difficile de reprendre une vie normale et d’accepter de travailler pour beaucoup moins. Lorsque je me prostitue, je me sens sale, pas moi-même. Je me ne sens rien du tout, je suis un objet pour mon client. Je fais ça comme un robot. Bref on ne se prostitue pas pour le plaisir! ". Il n'existe pas à l'heure actuelle de suivi pour sortir les transgenres de la prostitution. La prostitution n'est pas un choix. C'est le système dans lequel on vit qui conduit les transgenres à la prostitution. En effet la plupart du temps les emplois qui leur sont proposés sont très précaires. Pourtant des transgenres ont parfois un vrai métier pour lequel ils ont suivi des études longues et difficiles. Certains sont architectes, journalistes, informaticiens, comédiens. Chaque jour ils doivent se battre plus que quiconque, pour faire le métier qu'ils aiment et ont choisi. Mais à l'heure actuelle les mentalités étant trop fermées, ils ne peuvent exercer leurs métiers. C'est pourquoi beaucoup de jeunes se prostituent, par fatalité.
Pourquoi une si mauvaise acceptation dans leur communauté d'origine, la Polynésie? En Inde par exemple, on ne conçoit pas une cérémonie sans eux. Chez les amérindiens, ce sont eux qui dans les temps anciens réglaient les différents problèmes. Toutes ces cultures ont une reconnaissance des transgenres, car cet être englobe à la fois la culture de l'homme et celle de la femme. Souvent dans ces pays, on les respecte car on les craint. On les croit dotés de pouvoirs divins, qui échappent même à la personne détentrice de ces pouvoirs. À l'heure actuelle, dans beaucoup de société, il faut soit être un homme, soit être une femme. Celui ou celle qui échappe à cette règle est mis au ban de la société, est marginalisé pour quelque chose de naturel qui se produit dans toutes les sociétés et à toutes les époques. Melinda une autre transgenre polynésienne nous parle des difficultés qu'elle a rencontré durant sa jeune vie "Quand j'étais à l'école, on m'a mis plusieurs fois à la porte parce que je portais des vêtements féminins. Je m'habillais en femme et les profs ne l'acceptaient pas. J'étais pourtant très motivée par mes études. Ce que les gens rejettent c'est la différence. Nous avons une image marginalisée et marginalisante beaucoup trop rétrograde pour notre époque. C'est un paradoxe inacceptable. Dans ma tête, je me suis toujours considérée comme une femme. Je me sens bien maintenant. Mais avant si quelqu'un m'obligeait à faire le contraire, c'est-à-dire me considérer comme un homme, je me sentais mal. Lorsque j'avais mon sexe d'homme, j'étais mal dans ma tête et dans ma peau. Vers 11 ans, j'ai senti que quelque chose n'allait pas en moi. Je me sentais femme. Je pensais que j'étais une personne à part, la seule à laquelle cela arrivait. À l’époque je ne connaissais personne à qui en parler. J'ai donc commencé à cacher ma vraie personnalité, puis un jour, j'ai craqué. Ce jour-là tout le monde m'a claqué la porte au nez. Mon père m'a frappé à plusieurs reprises et m'a dit que je n'étais plus son enfant. Il m'a dit tant de choses humiliantes et vexantes. Je n'ai pas voulu porter plainte, pour ma mère. J'ai fait plusieurs fugues. Tout cela a été un véritable traumatisme pour moi. Il me battait comme si j'étais un chien. Lors d'une de mes fugues, mes parents sont venus me chercher au commissariat. Mon père s'est mis à me battre devant la police, mais personne n'a réagi considérant que cela était une histoire de famille. Ma grand-mère était la seule à pouvoir raisonner mon père". Les insultes sont une expression de la souffrance des parents qui ont a subir plusieurs étapes, tout comme leur enfant transgenre. Les deux étapes principales sont la culpabilisation de la situation et la marginalisation. En effet, le transgenre marginalise ses parents car tout comme un transgenre n'a pas choisi de l'être, de même les parents n'ont pas voulu que leur un enfant soit transgenre. Personne ne choisit cet état. "Mes amis m'ont rejetée. Je me suis sentie terriblement seule puis j'ai commencé à me battre. Je me suis beaucoup battue dans ma vie. Quand j'étais à la porte de chez mes parents, j'ai commencé à traîner dans la ville, dans les boîtes. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré d'autres transgenres. Je voulais travailler ailleurs que, dans la prostitution, je cherchais donc à travailler. Mais les différents employeurs que j'ai rencontré n'ont pas cherché à comprendre. Pour payer mon loyer j'ai été obligé de me prostituer. Lorsque j'ai cherché à en parler avec ma mère, elle n'a rien voulu savoir. Je lui ai demandé , “vous ne voulez pas mon bonheur". Cela fait 5 ans que je suis en métropole. J'ai coupé tout contact avec ma famille pendant 5 ans, sauf avec ma mère que j'ai de temps en temps au téléphone. Depuis que je suis ici j'ai été suivie par un psy, j'ai pris des hormones et j'ai été opérée. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant. Grâce aux autres transgenres, je ne suis plus sentie seule. Maintenant je me bats pour obtenir mes papiers féminins. Car le problème principal réside vraiment dans le fait d'avoir un 1 à la place du 2 dans le numéro de sécurité sociale". L'une des principales batailles des transgenres est d'obtenir la mise en conformité entre leur apparence et leur état civil. En effet comment justifier de son identité lorsque vous ressemblez à une femme, mais que vos papiers d'identité disent que vous êtes un homme. La seule condition est de se faire opérer puis de déposer une requête auprès du tribunal de grande instance du domicile ou du lieu de naissance. La condition sine qua non pour accéder au changement d'état civil est la stérilité. C'est pourquoi des transgenres opérés ou pas se battent, afin que l'opération soit un choix personnel et en aucun cas imposé par l'administration et la société. Durant la phase de transformation, des papiers provisoires éviteraient les problèmes liés aux documents d'état civil non conforme à l'apparence. Pour cette dure bataille Melinda nous dit "J'aurais voulu que ma famille me soutienne. À cause de leur attitude, j'ai été longtemps troublée. Il y a 4 ans, je suis allée à l'ANPE pour faire une formation dans la coiffure, mais je n'ai jamais eu de réponse. Il faut se battre pour sortir du milieu de la prostitution. Et se battre contre l'attitude des autres. Il faut être très fort dans sa tête. Les hommes me voient en tant qu'homme. J'ai vécu avec un homme qui faisait exprès de m'appeler par mon prénom d'homme. Ça me vexait. Les hommes pensent que l'on salit leur virilité, leur image. À cause de nous ils se remettent en question. La vérité est pour eux quelque chose de sacré. Les hommes nous en veulent de ne pas être des femmes d'origine. Au départ, notre condition met du piment dans la vie d'un mec puis après les choses commencent à se dégrader. Tu respectes les gens, mais les gens ne te respectent pas. Lorsqu'il me faisait souffrir de la sorte, je pleurais dans mon coin, mais lui s'en fichait. Malgré tout ce qui m'est arrivé, je souhaite une belle vie aux générations qui arrivent. J'essaye de leur donner de bons conseils. Beaucoup n'ont pas d'ambitions. Les autres ont baissé les bras. Certaines qui sont opérées se suicident". L'acte de suicide correspond souvent à une déception vis-à-vis de l'opération qui s'est mal déroulée ou qui est d'un résultat médiocre. Parfois c'est parce que les transformations n'ont pas été mûries dans la tête du transgenre. "Il ne faut pas précipiter les choses". Mélinda disait à ses amies transgenres avant son opération , “vous resterez toujours mes amies". Car un fossé se creuse parfois entre celle qui a subi l’opération et les autres. Parfois les "opérées" se sentent supérieures aux autres car elles ont leur sexe de femme et les autres pas. "Il faut que l'on se serre les coudes. Dans ce milieu, on a trop vécu et vu trop de chose, on mûrit donc facilement, très vite. On est obligé d'avoir la tête haute, de se battre pour notre avenir. On a peur de se retrouver seule et parfois l'alcool nous aide. À l'heure actuelle que mon père ait plus ou moins accepté la situation m'a soulagé. Je peux pardonner, mais jamais je ne pourrais oublier les choses qu'il m'a dit. Pourtant il ne m'a pas dit en face qu'il acceptait la situation, il l'a dit à ma mère pour qu'elle me le dise. Si mon père venait à mourir avant de me l'avoir dit, j'aurais beaucoup de remords. En fait je pense que je ne pourrais pas vivre sans qu'il m'accepte telle que je suis maintenant. Mon père est un homme très fier, donc il ne me dit pas les choses en face. Malgré tout je me sens bien dans ma tête. Il faut assumer les conséquences. Je souhaite que ma famille me voie en tant que femme, et à part mes proches, les autres membres de la famille me verront toujours en garçon. Il est difficile de changer les mentalités. En Polynésie, les rae-rae ne sont appréciés que pour les spectacles et les fêtes. Rien n'est fait pour aider les trangenres et puis ils ne sont pas assez nombreux pour que les hôpitaux aient des subventions. Beaucoup, qui ne peuvent venir en France, ont baissé les bras. Et je sais qu'à Tahiti je serais toujours obligée de me cacher, par respect pour mon père". Vaihere enchaîne "Ce que je peux dire à ma famille : c'est votre preuve d'amour de m'accepter telle que je suis". "On veut connaître le bonheur comme tout le monde, nous souffrons de ne pas être acceptées chez nous en Polynésie car la seule chose que nous demandons c’est d’être acceptées et aimées comme tous les êtres humains, et cette situation nous fait souffrir. Les mahous sont parfois plus accepté que nous. Pour les tahitiens, les rae-rae ne méritent pas de vivre".
Ceux qui n'ont pas baissé les bras pensent qu'il faut expliquer les choses pour les faire accepter et tous pensent, à un moment donné, qu'ils ont beaucoup vécu pour les autres et que le moment est venu de vivre "pour eux". On classe la "espèce" humaine en deux catégories bien distincte : les hommes et les femmes. Mais les transgenres, tout comme d'autres personnes dont l'identité de genre est mal définie (par exemple les cas encore plus rares comme les hermaphrodites ou les pseudos-hermaphrodites qui viennent à la naissance avec les caractéristiques des deux sexes. Certains ont des chromosomes XY (mâle donc) mais qui physiquement sont des femmes ou vice-versa!) nous conduisent à nous poser une question : n'y a-t-il que deux sexes? Le genre n'est-il pas une réalité uniquement individuelle? La transsexualité est considérée à l'heure actuelle comme une maladie mentale est classée comme telle, pourtant elle demeure pour les médecins une énigme : est-ce psychologique, génétique, hormonal? Des êtres qui n'espèrent qu'une chose : être enfin acceptés dans la société qui en a fait des marginaux.
Les transgenres célèbres
Christine Jorgensen est incontestablement la première transsexuelle connue. Son opération chirurgicale, effectuée en 1952 au Danemark, et révélée à son insu par un grand journal public, le Daily News, la propulsa sur le devant de la scène bien malgré elle. En France, on pensera en premier à Coccinelle qui dans les années soixante-dix fit grand bruit en se mariant à l'église. Elle fut une célébrité en tant que tête d'affiche au Carroussel, fameux cabaret parisien, elle fut également meneuse de revue au Lido, à l'Olympia et comédienne au cinéma. Elle a publié en 1987 un livre intitulé "Coccinelle". Mais on peut également penser à Maud Marin qui dans les années 80 dénonçait les conditions d'existence des prostituées. Elle-même prostituée, elle publia un livre "le saut de l'ange". Elle rencontra de nombreuses difficultés dans sa carrière d'avocate, se trouvant radiée du barreau puis réintégrée. À un niveau plus international, on pensera à Renée Richards, célèbre joueuse de tennis qui fut l'héroïne d'un film autobiographique intitulé "Le choix" ou également à Carolyn Cossey, ex-James Bond Girl au côté de Roger Moore, comédienne et top-model britannique qui s'était battue pour pouvoir se marier et n'avait pas obtenu gain de cause devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Plus récemment, Bibi Andersen, une des comédiennes fétiches de Pedro Almodovar, et bien sûr Dana international, chanteuse israélienne qui a gagné le prix de l'Eurovision en 1998. Mais le cas le plus célèbre est sans conteste le cas de Jin Xing. D'origine coréenne, il fut un officier bien noté de l'armée chinoise jusqu'à devenir "la première danseuse" de Chine. Elle qui voulait le bonheur n'a obtenu que la gloire.
Attablée avec des amis, lors d’une soirée tahitienne, une jeune femme attire mon attention. Brune, de taille moyenne et un physique avantageux, elle demande à me parler. Et là cette sublime jeune femme se révèle être un transsexuel!
Qu'est-ce que la transsexualité ou médicalement appelé syndrome de Benjamin? Il apparaît clairement que la transsexualité ou transgenre comme préfère l'appeler les personnes impliquées, est quelque chose de subit. On ne devient pas transgenre, mais on le naît, c'est un état et non un comportement comme cela est trop souvent dit. Très tôt la personne qui subit cet état s'aperçoit que son corps ne correspond en rien avec son esprit. C'est en effet vers l'âge de 5 ans lorsqu'il commence à avoir des souvenirs sur ce qui se passe autour de lui et à sentir les choses du monde extérieur que l'enfant transgenre pense comme une personne de l'autre sexe. Et là débute la souffrance qui ne s'achèvera que par la mort, comme certain l'auront malheureusement choisi, ou par la transformation voire l'opération qui rétablira l'adéquation entre l'esprit et le corps et qui sera une véritable délivrance pour l'être humain impliqué. La souffrance est tout aussi bien physique que morale. Une souffrance qui va en s'accroissant, souffrance morale de ces années d'enfance gâchées, d'une partie de sa vie d'adulte gaspillée, de ce corps que l'on cache et que l'on voudrait modifier parfois soi-même (certain se sont mutilé eux-mêmes). Car ce sentiment d'être dans le mauvais corps est ressenti comme une véritable injustice par les transgenres.
C'est dans un coquet petit appartement du 18 ème arrondissement, quartier social par excellence de la capitale où l'on ne remarque personne tant les gens sont différents, décoré aux couleurs de Polynésie que Vaihere me reçoit. En France depuis 9 mois, elle me raconte son parcours, un vrai parcours du combattant. "Depuis l'âge de 5 ou 6 ans, ma famille voyait très bien que je n'étais pas un garçon comme les autres. Je jouais comme une fille, j'avais toujours une fleur à l'oreille. J'étais attiré par l'esthétique et enfant, j'admirais ma mère qui se préparait devant son miroir. Je restais toujours avec mes tantes et mes cousines. À 12 ans je voulais me laisser pousser les cheveux, mon père n'était pas d'accord. D'origine chinoise, il est relativement strict. La seule à qui j'en ai parlé à cette époque fut ma mère. À 14 ans, j'ai commencé à faire des petits jobs pour gagner de l'argent de poche et financer mes études. Puis, à 17 ans, j'ai quitté mes études pour aller travailler dans un bar où avait lieu des spectacles. Dès que je me suis mise à travailler, j'ai eu de meilleurs rapports avec mon père. J'ai ensuite fait de la coiffure, ma passion. Il est extrêmement difficile de trouver du travail car en général les employeurs sont réticents. Ils voient bien que votre aspect extérieur ne correspond pas à votre sexe marqué sur vos pièces d'identité. Plus tard j'ai pu faire une formation de secrétariat grâce à un client. Si je suis venue en France c'est parce qu’à Tahiti on est mal acceptés. Les gens nous regardent, nous fixent, nous détaillent, critiquent ce que nous sommes. Ici en France, et mieux en Angleterre, nous passons inaperçus. Dans le monde de la nuit il y a une place pour nous parmi les travestis, les transformistes, les homosexuels, les drag-queens, bref nous sommes totalement acceptés. Dans ce milieu, on n'attend rien de vous et vous n'attendez rien des autres. Au réveil, on est confronté à la réalité et certains choisissent l'alcool ou la drogue pour oublier cette dure réalité.
Pour mon opération, j'ai demandé à toute la famille car bien plus qu'un mal-être personnel cela concerne et implique aussi toute la famille. En métropole pour subir son opération il faut d'abord suivre une thérapie avec un psychologue durant deux ans. En même temps un endocrinologue vous prescrit des hormones. Si au bout de deux ans tout va bien, dans sa tête en particulier, on peut se faire opérer. Ici il y a une association où l'on peut obtenir toutes les informations nécessaires et qui nous aide. Des tonnes de question nous interpellent chaque jour depuis le jour où nous nous sommes senties de l'autre sexe. Est-ce que l'opération vaut le coup? Est-on sûr de vouloir changer de sexe? Trois tahitiennes m'ont parlé de ce qu'elle ressentent lors d'un rapport sexuel, après l'opération. L'une d'elles dit qu'elle n'a pas d'orgasme mais ressent un plaisir plus psychologique, une sensation de bien-être. Les deux autres disent qu'elles ressentent un réel plaisir physique". Le sexe n'est pas la priorité des transgenres contrairement à ce que l'on pourrait croire. En effet, certaines n'ont jamais eût de rapports sexuels jusqu'à l'opération qui les transformera. Ce n'est pas sexuel ni comportemental, c'est un état. L’opération coûte cher. En Angleterre, l’endroit ou l’opération est la plus réussie, elle coûte environ 100000frs. En Belgique un peu moins et en France encore moins, mais ici l’opération est moins réussie qu’en Angleterre. À l'heure actuelle, des tractations sont en cours avec le ministre de la santé. En effet, quelques cas opérés en Angleterre ont été remboursés par la sécurité sociale qui a par ce geste a admis l'échec des chirurgiens français. Un protocole pourrait être signé afin de mieux former les chirurgiens français à ce genre d'opération. Les étapes qui conduisent à la transformation sont longues et douloureuses. Tout d'abord le patient suit un traitement anti-hormonal puis hormonal. Pendant le même laps de temps, il est suivi par un psy, afin d'évacuer tous troubles psychologiques. Le médecin doit déterminer s’il s'agit d'une transsexualité primaire ou secondaire, vraie, ou voire une psychose. On considère que la transsexualité primaire est celle qui se déclare dès l'âge de 2 ou 3 ans. La transsexualité secondaire est celle qui se déclare alors que le sujet a été marié ou a vécu longtemps en acceptant son sexe de naissance. Aux États-Unis l'opération pouvait être rapide (comme en Angleterre à l'heure actuelle ou l'opération pourrait se faire dans les trois mois, mais où 9 dossiers sur 10 sont rejetés) mais en 1979 on estimait à 30% le nombre de transsexuels qui se suicidaient après l'opération. Depuis l'opération se fait après un délai plus long. En métropole, l'opération est exécutée en CHU pour éviter tous les abus que l'on a pu voir dans la chirurgie esthétique. À l'heure actuelle, on estime à 200 le nombre d'opérés à Paris, et 100 à Lyon. On chiffre à 1 pour 37000 le nombre d'homme se sentant femme (MTF ou male to female en anglais, TMF ou trans mâle vers femelle en français) et 1 pour 100000 le nombre de femme se sentant homme (FTM ou female to mâle en anglais, TFM ou trans femelle vers mâle en français). Vaihere nous décrit ce que sera l'après-opération pour elle "Pour moi cela sera un bien-être d'être enfin une femme. Dans ma tête, je suis une femme, mais quand je présente mes papiers d'identité, pour du travail par exemple, la réponse que j'obtiens est toujours "Ah bon d'accord...". Après l'opération, l passe au tribunal pour faire un changement d'état civil. On doit prendre un avocat. À Tahiti, cela prend 6 mois alors qu'en Métropole il faut attendre 1 à 2 ans. Il y a un réel problème de reconnaissance par rapports à nos cas. Il y a beaucoup de barrages. Une personne a mis 17 ans pour faire reconnaître son cas. Chez les transgenres, la nature féminine ou masculine est une vraie nature et ces démarches administratives servent à retrouver sa vraie nature. Un des grands problèmes des transgenres reste la prostitution. C’est l’un des seuls domaines d’activités où nous sommes acceptés". Mais pourquoi choisir cette voie en France? "Pour pouvoir payer mon opération. Et puis gagner beaucoup d’argent en peu de temps, ça perturbe, après il est difficile de reprendre une vie normale et d’accepter de travailler pour beaucoup moins. Lorsque je me prostitue, je me sens sale, pas moi-même. Je me ne sens rien du tout, je suis un objet pour mon client. Je fais ça comme un robot. Bref on ne se prostitue pas pour le plaisir! ". Il n'existe pas à l'heure actuelle de suivi pour sortir les transgenres de la prostitution. La prostitution n'est pas un choix. C'est le système dans lequel on vit qui conduit les transgenres à la prostitution. En effet la plupart du temps les emplois qui leur sont proposés sont très précaires. Pourtant des transgenres ont parfois un vrai métier pour lequel ils ont suivi des études longues et difficiles. Certains sont architectes, journalistes, informaticiens, comédiens. Chaque jour ils doivent se battre plus que quiconque, pour faire le métier qu'ils aiment et ont choisi. Mais à l'heure actuelle les mentalités étant trop fermées, ils ne peuvent exercer leurs métiers. C'est pourquoi beaucoup de jeunes se prostituent, par fatalité.
Pourquoi une si mauvaise acceptation dans leur communauté d'origine, la Polynésie? En Inde par exemple, on ne conçoit pas une cérémonie sans eux. Chez les amérindiens, ce sont eux qui dans les temps anciens réglaient les différents problèmes. Toutes ces cultures ont une reconnaissance des transgenres, car cet être englobe à la fois la culture de l'homme et celle de la femme. Souvent dans ces pays, on les respecte car on les craint. On les croit dotés de pouvoirs divins, qui échappent même à la personne détentrice de ces pouvoirs. À l'heure actuelle, dans beaucoup de société, il faut soit être un homme, soit être une femme. Celui ou celle qui échappe à cette règle est mis au ban de la société, est marginalisé pour quelque chose de naturel qui se produit dans toutes les sociétés et à toutes les époques. Melinda une autre transgenre polynésienne nous parle des difficultés qu'elle a rencontré durant sa jeune vie "Quand j'étais à l'école, on m'a mis plusieurs fois à la porte parce que je portais des vêtements féminins. Je m'habillais en femme et les profs ne l'acceptaient pas. J'étais pourtant très motivée par mes études. Ce que les gens rejettent c'est la différence. Nous avons une image marginalisée et marginalisante beaucoup trop rétrograde pour notre époque. C'est un paradoxe inacceptable. Dans ma tête, je me suis toujours considérée comme une femme. Je me sens bien maintenant. Mais avant si quelqu'un m'obligeait à faire le contraire, c'est-à-dire me considérer comme un homme, je me sentais mal. Lorsque j'avais mon sexe d'homme, j'étais mal dans ma tête et dans ma peau. Vers 11 ans, j'ai senti que quelque chose n'allait pas en moi. Je me sentais femme. Je pensais que j'étais une personne à part, la seule à laquelle cela arrivait. À l’époque je ne connaissais personne à qui en parler. J'ai donc commencé à cacher ma vraie personnalité, puis un jour, j'ai craqué. Ce jour-là tout le monde m'a claqué la porte au nez. Mon père m'a frappé à plusieurs reprises et m'a dit que je n'étais plus son enfant. Il m'a dit tant de choses humiliantes et vexantes. Je n'ai pas voulu porter plainte, pour ma mère. J'ai fait plusieurs fugues. Tout cela a été un véritable traumatisme pour moi. Il me battait comme si j'étais un chien. Lors d'une de mes fugues, mes parents sont venus me chercher au commissariat. Mon père s'est mis à me battre devant la police, mais personne n'a réagi considérant que cela était une histoire de famille. Ma grand-mère était la seule à pouvoir raisonner mon père". Les insultes sont une expression de la souffrance des parents qui ont a subir plusieurs étapes, tout comme leur enfant transgenre. Les deux étapes principales sont la culpabilisation de la situation et la marginalisation. En effet, le transgenre marginalise ses parents car tout comme un transgenre n'a pas choisi de l'être, de même les parents n'ont pas voulu que leur un enfant soit transgenre. Personne ne choisit cet état. "Mes amis m'ont rejetée. Je me suis sentie terriblement seule puis j'ai commencé à me battre. Je me suis beaucoup battue dans ma vie. Quand j'étais à la porte de chez mes parents, j'ai commencé à traîner dans la ville, dans les boîtes. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré d'autres transgenres. Je voulais travailler ailleurs que, dans la prostitution, je cherchais donc à travailler. Mais les différents employeurs que j'ai rencontré n'ont pas cherché à comprendre. Pour payer mon loyer j'ai été obligé de me prostituer. Lorsque j'ai cherché à en parler avec ma mère, elle n'a rien voulu savoir. Je lui ai demandé , “vous ne voulez pas mon bonheur". Cela fait 5 ans que je suis en métropole. J'ai coupé tout contact avec ma famille pendant 5 ans, sauf avec ma mère que j'ai de temps en temps au téléphone. Depuis que je suis ici j'ai été suivie par un psy, j'ai pris des hormones et j'ai été opérée. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant. Grâce aux autres transgenres, je ne suis plus sentie seule. Maintenant je me bats pour obtenir mes papiers féminins. Car le problème principal réside vraiment dans le fait d'avoir un 1 à la place du 2 dans le numéro de sécurité sociale". L'une des principales batailles des transgenres est d'obtenir la mise en conformité entre leur apparence et leur état civil. En effet comment justifier de son identité lorsque vous ressemblez à une femme, mais que vos papiers d'identité disent que vous êtes un homme. La seule condition est de se faire opérer puis de déposer une requête auprès du tribunal de grande instance du domicile ou du lieu de naissance. La condition sine qua non pour accéder au changement d'état civil est la stérilité. C'est pourquoi des transgenres opérés ou pas se battent, afin que l'opération soit un choix personnel et en aucun cas imposé par l'administration et la société. Durant la phase de transformation, des papiers provisoires éviteraient les problèmes liés aux documents d'état civil non conforme à l'apparence. Pour cette dure bataille Melinda nous dit "J'aurais voulu que ma famille me soutienne. À cause de leur attitude, j'ai été longtemps troublée. Il y a 4 ans, je suis allée à l'ANPE pour faire une formation dans la coiffure, mais je n'ai jamais eu de réponse. Il faut se battre pour sortir du milieu de la prostitution. Et se battre contre l'attitude des autres. Il faut être très fort dans sa tête. Les hommes me voient en tant qu'homme. J'ai vécu avec un homme qui faisait exprès de m'appeler par mon prénom d'homme. Ça me vexait. Les hommes pensent que l'on salit leur virilité, leur image. À cause de nous ils se remettent en question. La vérité est pour eux quelque chose de sacré. Les hommes nous en veulent de ne pas être des femmes d'origine. Au départ, notre condition met du piment dans la vie d'un mec puis après les choses commencent à se dégrader. Tu respectes les gens, mais les gens ne te respectent pas. Lorsqu'il me faisait souffrir de la sorte, je pleurais dans mon coin, mais lui s'en fichait. Malgré tout ce qui m'est arrivé, je souhaite une belle vie aux générations qui arrivent. J'essaye de leur donner de bons conseils. Beaucoup n'ont pas d'ambitions. Les autres ont baissé les bras. Certaines qui sont opérées se suicident". L'acte de suicide correspond souvent à une déception vis-à-vis de l'opération qui s'est mal déroulée ou qui est d'un résultat médiocre. Parfois c'est parce que les transformations n'ont pas été mûries dans la tête du transgenre. "Il ne faut pas précipiter les choses". Mélinda disait à ses amies transgenres avant son opération , “vous resterez toujours mes amies". Car un fossé se creuse parfois entre celle qui a subi l’opération et les autres. Parfois les "opérées" se sentent supérieures aux autres car elles ont leur sexe de femme et les autres pas. "Il faut que l'on se serre les coudes. Dans ce milieu, on a trop vécu et vu trop de chose, on mûrit donc facilement, très vite. On est obligé d'avoir la tête haute, de se battre pour notre avenir. On a peur de se retrouver seule et parfois l'alcool nous aide. À l'heure actuelle que mon père ait plus ou moins accepté la situation m'a soulagé. Je peux pardonner, mais jamais je ne pourrais oublier les choses qu'il m'a dit. Pourtant il ne m'a pas dit en face qu'il acceptait la situation, il l'a dit à ma mère pour qu'elle me le dise. Si mon père venait à mourir avant de me l'avoir dit, j'aurais beaucoup de remords. En fait je pense que je ne pourrais pas vivre sans qu'il m'accepte telle que je suis maintenant. Mon père est un homme très fier, donc il ne me dit pas les choses en face. Malgré tout je me sens bien dans ma tête. Il faut assumer les conséquences. Je souhaite que ma famille me voie en tant que femme, et à part mes proches, les autres membres de la famille me verront toujours en garçon. Il est difficile de changer les mentalités. En Polynésie, les rae-rae ne sont appréciés que pour les spectacles et les fêtes. Rien n'est fait pour aider les trangenres et puis ils ne sont pas assez nombreux pour que les hôpitaux aient des subventions. Beaucoup, qui ne peuvent venir en France, ont baissé les bras. Et je sais qu'à Tahiti je serais toujours obligée de me cacher, par respect pour mon père". Vaihere enchaîne "Ce que je peux dire à ma famille : c'est votre preuve d'amour de m'accepter telle que je suis". "On veut connaître le bonheur comme tout le monde, nous souffrons de ne pas être acceptées chez nous en Polynésie car la seule chose que nous demandons c’est d’être acceptées et aimées comme tous les êtres humains, et cette situation nous fait souffrir. Les mahous sont parfois plus accepté que nous. Pour les tahitiens, les rae-rae ne méritent pas de vivre".
Ceux qui n'ont pas baissé les bras pensent qu'il faut expliquer les choses pour les faire accepter et tous pensent, à un moment donné, qu'ils ont beaucoup vécu pour les autres et que le moment est venu de vivre "pour eux". On classe la "espèce" humaine en deux catégories bien distincte : les hommes et les femmes. Mais les transgenres, tout comme d'autres personnes dont l'identité de genre est mal définie (par exemple les cas encore plus rares comme les hermaphrodites ou les pseudos-hermaphrodites qui viennent à la naissance avec les caractéristiques des deux sexes. Certains ont des chromosomes XY (mâle donc) mais qui physiquement sont des femmes ou vice-versa!) nous conduisent à nous poser une question : n'y a-t-il que deux sexes? Le genre n'est-il pas une réalité uniquement individuelle? La transsexualité est considérée à l'heure actuelle comme une maladie mentale est classée comme telle, pourtant elle demeure pour les médecins une énigme : est-ce psychologique, génétique, hormonal? Des êtres qui n'espèrent qu'une chose : être enfin acceptés dans la société qui en a fait des marginaux.
Les transgenres célèbres
Christine Jorgensen est incontestablement la première transsexuelle connue. Son opération chirurgicale, effectuée en 1952 au Danemark, et révélée à son insu par un grand journal public, le Daily News, la propulsa sur le devant de la scène bien malgré elle. En France, on pensera en premier à Coccinelle qui dans les années soixante-dix fit grand bruit en se mariant à l'église. Elle fut une célébrité en tant que tête d'affiche au Carroussel, fameux cabaret parisien, elle fut également meneuse de revue au Lido, à l'Olympia et comédienne au cinéma. Elle a publié en 1987 un livre intitulé "Coccinelle". Mais on peut également penser à Maud Marin qui dans les années 80 dénonçait les conditions d'existence des prostituées. Elle-même prostituée, elle publia un livre "le saut de l'ange". Elle rencontra de nombreuses difficultés dans sa carrière d'avocate, se trouvant radiée du barreau puis réintégrée. À un niveau plus international, on pensera à Renée Richards, célèbre joueuse de tennis qui fut l'héroïne d'un film autobiographique intitulé "Le choix" ou également à Carolyn Cossey, ex-James Bond Girl au côté de Roger Moore, comédienne et top-model britannique qui s'était battue pour pouvoir se marier et n'avait pas obtenu gain de cause devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Plus récemment, Bibi Andersen, une des comédiennes fétiches de Pedro Almodovar, et bien sûr Dana international, chanteuse israélienne qui a gagné le prix de l'Eurovision en 1998. Mais le cas le plus célèbre est sans conteste le cas de Jin Xing. D'origine coréenne, il fut un officier bien noté de l'armée chinoise jusqu'à devenir "la première danseuse" de Chine. Elle qui voulait le bonheur n'a obtenu que la gloire.
Vive la noix de coco !
Envie de destresser tout en douceur et d’être transportée dans la chaleur des îles ? Après le massage aux bambous, les Thermes Saint-Germain vous proposent le massage à la noix de coco. Dans une ambiance feutrée et tamisée, musique douce et odeur parfumée, tout commence par l’huile de noix de coco avec laquelle l’esthéticienne vous enduit de la tête aux pieds. Puis à l’aide de deux demi-noix de coco, eh oui des vraies noix de coco, elle vous masse en mouvement circulaire de la nuque aux chevilles. Vos jambes sont drainées et retrouvent leur légèreté, votre peau retrouve sa tonicité, votre circulation est améliorée. Voilà toutes vos tensions libérées, votre esprit est transporté, vos soucis derrière vous. Après un tel massage vous ne verrait plus jamais la noix de coco comme avant. Et pour les aficionados, gommage ou soin hydratant au coco vous attendront dès le mois de décembre.
-Les Thermes Saint Germain, 5 passage de la Petite Boucherie, 75006 Paris. Tél. : 01 56 81 31 11. Métro Saint-Germain. Lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi de 10h à 20h, jeudi de 10h à 23H, dimanche de 14h à 21h. www.lesthermestgermain.com
-Les Thermes Saint Germain, 5 passage de la Petite Boucherie, 75006 Paris. Tél. : 01 56 81 31 11. Métro Saint-Germain. Lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi de 10h à 20h, jeudi de 10h à 23H, dimanche de 14h à 21h. www.lesthermestgermain.com
Beauté universelle
Paris, certes moins que Londres ou New-York, est une ville cosmopolite. À chaque coin de rue apparaît la beauté sous toutes ses différences. Car aujourd’hui que l’on soit blonde ou brune, que l’on ait la peau plus blanche que le lait ou aussi noire que l’Ebène, le désir d’être belle et bien dans sa peau est devenu le mot d’ordre de toutes les femmes, et aussi des hommes. C’est pourquoi est né Ethnicia, un salon de beauté cosmopolite. Situé en plein cœur de Paris, sur l’île St Louis, le cadre chaleureux et intimiste accueille chaque femme et chaque homme de toutes origines pour leur offrir toutes les solutions beauté adapté à leur type de peau ou de cheveux. Divisé en 4 pôles de beauté, le salon Ethnicia ne laisse rien au hasard, et propose même une section relookage pour qu’enfin chacun se retrouve.
-Ethnicia, 9 Quai de Bourbon, 75004 Paris. 01 43 54 08 43. Métro Pont-Marie, Saint-Paul et Hôtel de Ville. Mardi - Mercredi : 10h / 20h. Jeudi - Vendredi - Samedi : 11h / 20h
-Ethnicia, 9 Quai de Bourbon, 75004 Paris. 01 43 54 08 43. Métro Pont-Marie, Saint-Paul et Hôtel de Ville. Mardi - Mercredi : 10h / 20h. Jeudi - Vendredi - Samedi : 11h / 20h
Bienvenue au 7ème ciel !
Envie de réveiller ses cinq sens, d’être en même temps à New-York et à Paris, dans le passé et résolument tourné vers le futur ? Au 8ème étage d’un immeuble dont on peine à trouver au détour d’une ruelle, se cache un joyau extraordinaire. Avec sa vue imprenable et panoramique sur Paris et ses monuments, le restaurant R vous ouvre ses portes. Le décor, oscille entre loft new-yorkais, aux murs immaculés blanc, et temple asiatique, faisant cohabiter statuaires et mobiliers tibétains, chinois et japonais. La cuisine du R se veut inventive et réussit ainsi le pari d’être toujours une des « tables » de la Capitale. Parmi toutes les spécialités raffinées, « un coup de folie dans l’R », des sucettes de foie gras au pain d’épice, nem et bonbon de foie gras, mérite vraiment le déplacement. Tout comme la « nage de lotte aux parfums d’Asie » qui allie un doux goût de gingembre et de citronnelle, ou encore le « médaillon de thon mi-cuit au sésame » accompagné de sa mousseline d’avocats. Le R est un lieu multiple qui invite à de merveilleux moments de détente. Après le dîner, quel plaisir de boire un verre dans le bar lounge, situé à l’étage inférieur. Se laisser caresser par le moelleux des canapés rouge et or ! Plus romantique, la terrasse vous attend quel que soit le temps. Seul impératif : la petite laine indispensable pour pouvoir apprécier sans grelotter le spectacle que donne chaque soir la dame de fer.
- Restaurant R, 6-8 rue de la Cavalerie, 75015 Paris. 01 45 67 06 85. Ouvert du lundi au samedi de 20h à 2h. Fermé le dimanche. Métro La Motte-Picquet. www.le-r.fr
- Restaurant R, 6-8 rue de la Cavalerie, 75015 Paris. 01 45 67 06 85. Ouvert du lundi au samedi de 20h à 2h. Fermé le dimanche. Métro La Motte-Picquet. www.le-r.fr
Bons Baisers de Bali
Situé au nord de l’île de Bali, le Matahari Beach Resort & Spa, Relais & Châteaux, est d’un raffinement total. Implantés au milieu des fleurs de lotus et des frangipaniers, les pavillons balinais, qui composent ce complexe hôtelier, donnent sur une mer des plus sympathiques. Chaque bungalow offre aux visiteurs un échantillon du savoir-faire balinais avec ses portes sculptées à la main, et un coin de paradis avec son jardin tropical privatif. Envie de fraîcheur ? Un dragon, comme pour vous signaler que vous entrez dans une antre sacrée, vous accueille à la porte d’une douche extérieure. Le must ! Envie de détente et de bien-être ? Dans une architecture digne des plus beaux monuments indonésiens, le spa apparaît dans un véritable éden botanique qui lui sert d’écrin. Les soins, typiquement balinais, aux allures de rituels, utilisent des produits dont la composition comporte riz, miel ou noix de coco. Un cocktail gourmand pour amateur avertis.
Matahari Beach Resort & Spa Relais & Château, P.O. Box 194, Permuteran, Singaroja (Bali), Indonésie. Tél. : + 62 362 92 312. Fax : + 62 362 92 313. www.relaischateaux.com
Located on north part of Bali island, Matahari Beach Resort & Spa, Relay & Castles, is wonderfully established amid lotus flower, the balinese houses of this hostellery on a marvelous sea-shore offer you hand sculpted doors and a private paradisiac tropical garden.
A dragon seeming to show you a sanctuary, welcomes you at the entrance of exterior shower. One of the most beautiful indonesian monuments, the spa appears in a botanical eden. Typically Balinese treatements use products based on rice, honey, coconut… true ritual for greedy amateurs.
Matahari Beach Resort & Spa Relais & Château, P.O. Box 194, Permuteran, Singaroja (Bali), Indonesia. Tel. : + 62 362 92 312. Fax : + 62 362 92 313. www.relaischateaux.com
Matahari Beach Resort & Spa Relais & Château, P.O. Box 194, Permuteran, Singaroja (Bali), Indonésie. Tél. : + 62 362 92 312. Fax : + 62 362 92 313. www.relaischateaux.com
Located on north part of Bali island, Matahari Beach Resort & Spa, Relay & Castles, is wonderfully established amid lotus flower, the balinese houses of this hostellery on a marvelous sea-shore offer you hand sculpted doors and a private paradisiac tropical garden.
A dragon seeming to show you a sanctuary, welcomes you at the entrance of exterior shower. One of the most beautiful indonesian monuments, the spa appears in a botanical eden. Typically Balinese treatements use products based on rice, honey, coconut… true ritual for greedy amateurs.
Matahari Beach Resort & Spa Relais & Château, P.O. Box 194, Permuteran, Singaroja (Bali), Indonesia. Tel. : + 62 362 92 312. Fax : + 62 362 92 313. www.relaischateaux.com
Bien-être à la thaïlandaise
Cet institut a fait du massage Nuad Bo’Narm, d’origine thaïlandaise, le centre de son activité. Composé de pétrissage musculaire, d’acupressure, de réflexologie et d’hatha-yoaga, le massage thaï se pratique sur un patient habillé, allongé à même le sol ou sur un futon pour plus de confort. Le masseur utilise surtout ses paumes de mains. Il pratique des exercices d’étirement et d’extension, sur le patient, qui permettent l’élimination des toxines et du stress accumulé. Les raideurs du corps disparaissent les unes après les autres. L’énergie est retrouvée, la circulation lymphatique et la circulation sanguine sont stimulées, les articulations assouplies. L’institut propose également le massage Nuad Plakob ou Nuad Bo’Barn dans lequel on applique sur une douleur localisé une boulle tiède contenant 11 plantes et herbes médicinales. Vous retrouverez ces mêmes plantes dans le Hob Samoune Plai (hammam). Et pour plus de bonheur offrez un soin à une personne chère, avec des chèques cadeaux, ou à une future ou à une jeune maman.
Wassana Thaï Beauty Institute, 28 rue de Saint Petersbourg, 75008 Paris. Tél. : 01 40 08 07 94. Wassana Thaï Beauty Institute, 108 avenue de Versailles, 75016 Paris. Tél. : 01 46 47 51 10. www.wassana-beauty.com
Wassana Thaï Beauty Institute, 28 rue de Saint Petersbourg, 75008 Paris. Tél. : 01 40 08 07 94. Wassana Thaï Beauty Institute, 108 avenue de Versailles, 75016 Paris. Tél. : 01 46 47 51 10. www.wassana-beauty.com
Voyage personnalisé
Mais où vas-tu semble dire cette enseigne. Soucieux de rencontrer leurs clients pas encore adeptes de l’Internet et des réservations on-line, Oovatu a ouvert une agence à Paris. Le concept avait déjà fait ses preuves sur la toile. Proposant 3 classifications de voyages permettant de toucher une cible plus large. Basics, pour des séjours à mini-prix mais loin des dégriffés attrappe-crédules. Smart, pour des clients soucieux de la qualité de leur voyage. Excellence, pour plus de classe avec des séjours raffinés en hôtels de luxe. Le plus de cette agence, virtuelle ou réelle, est bien naturellement la personnalisation de chaque voyage. Les conseillers n’hésitent pas à vous donner leur avis ou leurs critiques sur un hôtel ou sur un service. Vous choisissez votre destination, Oovatu s’occupe de tout. Il ne reste plus que votre valise à faire ! Bon voyage.
Relais Oovatu Voyages, 99 bd Malesherbes 75008 Paris. Tél. : 01 56 880 881. Réservation sur www.oovatu.com ou au 01 42 252 252.
Relais Oovatu Voyages, 99 bd Malesherbes 75008 Paris. Tél. : 01 56 880 881. Réservation sur www.oovatu.com ou au 01 42 252 252.
Tour du monde de la beauté
Se laisser transporter par des mains expertes et goûter à tous les secrets de lointaines contrées. Cet institut célèbre avec expérience la beauté sous toutes ses formes, beautés des cinq continents. Homme ou femme, votre voyage sensitif commence. Dans un cadre raffiné de 380 m2, le monde est à vous. Les senteurs vous plongent peu à peu dans cet univers de bienfait. Le pont Isatis est un parfait sas de décompression dans lequel vous pourrez goûter thés et cafés du monde, en attendant votre séance de maquillage ou votre manucure. Plus loin la passerelle « Lyhan Capillaire » est consacrée à vos cheveux. Qu’ils soient raides comme des baguettes ou rebelles, la solution est ici. Le pont Harmonie consacre ses bienfaits à votre corps. Soins du visage ou détente spa, retrouvez-vous dans un cadre asiatique. De quoi être Zen ! L’îlot VIP vous transporte en Orient. Non loin de celui consacré à l’éveil de vos sens.
Lyhan Spa-Beauté, 34-36 rue Montorgueil, 75001 Paris. Tél. : 01 40 26 30 57.
Lyhan Spa-Beauté, 34-36 rue Montorgueil, 75001 Paris. Tél. : 01 40 26 30 57.
Churrascarias fiestas !
Pour retrouver une ambiance festive et chaleureuse, après votre voyage au pays de la samba et des cariocas, rien de tel qu’un petit détour par le Fogao. Dans un décor qui mélange les styles sans virer au vulgaire, vous pouvez y boire un verre entre amis, ou y manger les yeux dans les yeux avec l’élu de votre cœur. Au programme tapas pour une bonne entrée en matière. Puis commencent les choses sérieuses. Vous pourrez vous diriger vers des plats tradionnels comme le « feijoada », un plat brésilien composé de bœuf, de saucisse, d’échine de porc, de haricots noirs, de poivron, d’oignon et de riz, ou la « Mariscada », paëlla brésillienne. Pour plus d’originalité, vous vous tournerez vers les « churrascarias », des broches de viande cuites à la rôtissoire, une tradition culinaire du XIX ème siècle. Le Fogao propose aussi une carte de 40 cocktails parmi lesquels les célèbres « caïpirinha » ou « batida ». Une piste de danse n’attend plus que vos déhanchés frénétiques.
Fogao, 8 bd Montmartre, 75009 PARIS. Tél. : 01 47 70 27 20. Tous les jours de 10h à 5h du matin.
Fogao, 8 bd Montmartre, 75009 PARIS. Tél. : 01 47 70 27 20. Tous les jours de 10h à 5h du matin.
Que viva Espana !
Vous aimez les bars à tapas et l’ambiance hispanique, vous aimerez cet endroit. L’Art de vivre à l’espagnole tente de faire du grignotage un vrai plaisir. Et c’est un pari réussi. Trois cents tapas différents vous tendent les bras. Pinxos (pique en espagnol) froids comme le jambon cru, le chorizo Léon, la tortilla fourrée au saumon, le roulé de jambon et txaca, la tapenade à la morue… ou chauds comme « las Chistorras », « las patatas d’olot », « las bombas mexicanas », les moules farcies, la tortilla ou la brandade marinée. Sans oublier les célèbres tapas, petites portions, amuses bouches pouvons-nous dire, que l’on mange à l’aide d’une petite fourchette. Le tout accompagné d’un bon verre de vin, comme le Txakoli (vin blanc du pays basque), le cava ou le Rioja, ou d’une « cerveza » (bière). Pas de doute, vous vivrez un vrai voyage gustatif au pays des toréadors.
Lizzaran, 128 Bd Haussmann, 75008 Paris. Tél. : 01 44 69 09 29. Ouvert de 9h à 23H. Et aussi à Bourg-en-Bresse, Toulouse, Mexico, Lisbonne, Sitges, Andorre, San Diego, Karlsruhe…
Lizzaran, 128 Bd Haussmann, 75008 Paris. Tél. : 01 44 69 09 29. Ouvert de 9h à 23H. Et aussi à Bourg-en-Bresse, Toulouse, Mexico, Lisbonne, Sitges, Andorre, San Diego, Karlsruhe…
Un rayon de lumière
Une douce nuit d’Orient vous attend. Enfant si vous vous imaginiez en Shéhérazade ou en Aladin, ce palais des mille et une nuit est fait pour vous. Des murs d’un blanc immaculé, orné de colonnes argentées ou dorées symbolisant des palmiers, vous voici immergé dans une oasis de douceur et de lumière. Ici et là, des touches de couleurs plus accentuées donnent à l’ensemble une vraie chaleur, rafraîchie par quelques fontaines et jeux d’eau. Une verrière au milieu du restaurant illumine votre ciel. Cocktails et spécialités poursuivent ce voyage agréablement. Pour un verre plus intime, rendez-vous au bar lounge, situé au sous-sol. L’ambiance y est plus cosy et plus chaude, car plus étroit et plus tamisé, malgré une tonalité de bleus rappelant furtivement les « azulejos » hispaniques.
Al Nour, 173 rue Saint Martin, 75003 Paris. Tous les jours de 19h au petit matin. Réservation souhaitée. Tél. : 01 42 78 00 00.
Al Nour, 173 rue Saint Martin, 75003 Paris. Tous les jours de 19h au petit matin. Réservation souhaitée. Tél. : 01 42 78 00 00.
Safari sur Seine
Vous rêvez de l’Afrique, des tambours et du chant des Masaïs ? Retrouvez une ambiance Africaine et ethnique à l’Impala Lounge. Tout y est pour vous plonger dans ce continent hors du temps, et vous faire voyager l’espace d’un dîner. Ambiance tamisée, coussins léopard ou zèbre, trophées de chasse ici et là, sets de table en osier tressé, collection de masques africains accroché aux murs, statues et têtes d’animaux… Sans oublier les spécialités pour certaines surprenantes, du classique « poulet yassa » à l’énigmatique « mafé d’Antilope », en passant par le succulent « sauté minute de kangourou ». Les desserts, boissons et cocktails sont eux aussi une invitation à ces contrées lointaines « Kilimandjaro », « les remèdes pour l’amour », « souvenir d’Égypte »… Des groupes du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Nigéria, etc, alternent entre jazz, afrobeat, afrofunk, soul… Pour un voyage total et immergeant.
Impala Lounge, 2 rue de Berri, 75008 Paris. Tél. : 01 43 59 12 66. Ouvert de 9h à 5h.
Impala Lounge, 2 rue de Berri, 75008 Paris. Tél. : 01 43 59 12 66. Ouvert de 9h à 5h.
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Indiana Jones, c’est vous !
Une fois de plus Four Seasons Hotels and Resorts frappe fort. Après avoir inventé l’hébergement en hôtels 100% luxe, l’enseigne propose cette fois ci un campement très haut de gamme pour voyageurs en quête d’aventure. Uniquement accessible par bateau, le « Campement Four Seasons Triangle d’Or » est niché aux frontières de la Thaïlande, du Laos et de la Birmanie (Myanmar). Proche de la rivière Ruak, le site peut accueillir seulement une trentaine de clients. Autant dire loin du tourisme de masse ! Sur place, 15 tentes très luxueuses, avec une décoration exotique et écologique, vous plongeront au cœur de l’Asie du Sud-Est. Au programme trekkings dans la jungle, croisières sur le Mékong, apprentissage du guidage des éléphants, visites des temples de la région et… petits massages traditionnels thaïlandais ou séance de soins exotiques dans le spa. Une expérience inoubliable.
Four Seasons Tented Camp Golden Triangle, P.O. Box 18, Chiang Saen Post Office, Chiang Rai, Thailand 57150. Tél. : 66 (0) 53 910 200. Fax : 66 (0) 53 652 189.
Four Seasons Hotels and Resorts, after having created 100% luxury for hotels offer us a unique camp for active visitors. The Four Seasons Tented Camp Golden Triangle, nested at the borders of Thailand, Laos and Burma (Myanmar), reached only by river boat, with only 15 luxurious tents with exotic and ecological decoration will offer you trekking in the jungle, Mekong River excursions, elephant training and… traditional Thai massages or exotic treatements in the Spa… An unforgettable adventure.
Four Seasons Tented Camp Golden Triangle, P.O. Box 18, Chiang Saen Post Office, Chiang Rai, Thailand 57150. Tel. : 66 (0) 53 910 200. Fax : 66 (0) 53 652 189
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Four Seasons Tented Camp Golden Triangle, P.O. Box 18, Chiang Saen Post Office, Chiang Rai, Thailand 57150. Tel. : 66 (0) 53 910 200. Fax : 66 (0) 53 652 189
À l’heure du tsé
Velours, bois précieux, tissus soyeux, marbre et Antiquités asiatiques, comme les lanternes cambodgiennes ou les lits tibétains… rien n’est laissé au hasard pour faire de ce lieu une alcôve protectrice, où chaque client se sent comme dans une matrice. Situé dans l’ancienne gare d’Auteuil, métamorphosée par Jonathan Amar, le Tsé n’est pas sans rappeler les bars-fumoirs de la Chine des années 30. Trois espaces rendent ce lieu magique et incontournable. Un bar où trône majestueusement cheminée et canapés Empire. Un restaurant avec les fameuses tables tournantes. Un fumoir, où ces messieurs et pourquoi ces dames pourront griller cigares ou cigarillos avec un regard mystérieux. Peut-être prendre un thé parmi la sélection importante de la carte, ou déguster whiskies du monde entier et cocktails sans frontières. Pour parachever l’ensemble, une terrasse panoramique s’ouvre à vous dès les premiers rayons de soleil. La cuisine est bien évidemment à la hauteur du décorum. Inventive, raffinée, elle allie avec maestria saveurs asiatiques et cuisine très terroir. Le tout saupoudré d’une touche de musique du monde teintée de jazz et vous voilà prêt pour un voyage dans l’Asie éternelle.
Le Tsé, 78 rue d’Auteuil, 75116 Paris. Tél. : 01 40 71 11 90. Fax : 01 40 71 11 99. Ouvert tous les jours de 10h30 à 3h.
Velvet, invaluable wood, silk fabrics, Asian marble and antics like Kampuchean lanterns or thibetan beds… Every single thing is made to give a protective and reassuring environment. Inside the former Auteuil rail station, metamorphosed by Jonathan Amar, the Tsé will recall you the opium smoking rooms in China of the Thirties. Three spaces make the magic appear in this place ; the bar with its majestuous chimney and Empire settees ; the restaurant with the famous turning tables ; the smoking room where gentlemen and perhaps ladies may have a cigar, drink a tea from the great selection on menu or taste a whisky or a cocktail from anywhere in the world. A panoramic terrace completes the marvellous decoration. Of course, cuisine is refined and inventive, and smooth world/jazzy music will carry you in an unforgettable journey to eternal Asia.
Le Tsé, 78 rue d’Auteuil, 75116 Paris. Tel. : +33 1 40 71 11 90. Fax : 01 40 71 11 99. Open daily from 10 :30 to 3AM.
Le Tsé, 78 rue d’Auteuil, 75116 Paris. Tél. : 01 40 71 11 90. Fax : 01 40 71 11 99. Ouvert tous les jours de 10h30 à 3h.
Velvet, invaluable wood, silk fabrics, Asian marble and antics like Kampuchean lanterns or thibetan beds… Every single thing is made to give a protective and reassuring environment. Inside the former Auteuil rail station, metamorphosed by Jonathan Amar, the Tsé will recall you the opium smoking rooms in China of the Thirties. Three spaces make the magic appear in this place ; the bar with its majestuous chimney and Empire settees ; the restaurant with the famous turning tables ; the smoking room where gentlemen and perhaps ladies may have a cigar, drink a tea from the great selection on menu or taste a whisky or a cocktail from anywhere in the world. A panoramic terrace completes the marvellous decoration. Of course, cuisine is refined and inventive, and smooth world/jazzy music will carry you in an unforgettable journey to eternal Asia.
Le Tsé, 78 rue d’Auteuil, 75116 Paris. Tel. : +33 1 40 71 11 90. Fax : 01 40 71 11 99. Open daily from 10 :30 to 3AM.
Tout le monde dîne « M »
Autre chef autre ambiance. Plus intimiste comme décor, le Café M, adjacent au Hyatt Regency de la Madeleine, et son tout nouveau chef Franck Paget, qui a effectué sa formation dans les restaurants les plus prestigieux de France, vous accueille avec une véritable cuisine du soleil. Pistou et sauces à l’huile d’olive, thym, romarin, laurier, basilic… embaument les plats les plus inattendus de cette table très prisée d’une clientèle d’affaires comme de parisiens à la recherche d’une cuisine pleine de vitalité et de fraîcheur. Qui mieux que ce chef, artiste-peintre à ses heures, pourrait proposer dans un cadre toutefois un peu strict mais chaleureux, une gastronomie aux effluves de Garrigue. Le soleil dans votre assiette !
Café M au Hyatt Regency Paris, 24 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél : 01 55 27 12 34. Fax: 01 55 27 12 35. www.paris.madeleine.hyatt.fr
New chef, new feelings. More intimistic, the Café M, close to Hyatt Regency Madeleine and the new chef Franck Paget – formerly studying and working in the most prestigious French restaurants – will offer you the true cuisine from the sun. Pistou and olive oil sauces, thyme, rosemary, basil will flavor the most unexpected dishes. Who better than Paget could offer you in a little strict but very cordial environment, the Sun in your plate ?
Café M at Hyatt Regency Paris, 24 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris, France. Tel : +33 (0) 155 27 12 34. Fax: +33 (0) 155 27 12 35. www.paris.madeleine.hyatt.fr
Café M au Hyatt Regency Paris, 24 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél : 01 55 27 12 34. Fax: 01 55 27 12 35. www.paris.madeleine.hyatt.fr
New chef, new feelings. More intimistic, the Café M, close to Hyatt Regency Madeleine and the new chef Franck Paget – formerly studying and working in the most prestigious French restaurants – will offer you the true cuisine from the sun. Pistou and olive oil sauces, thyme, rosemary, basil will flavor the most unexpected dishes. Who better than Paget could offer you in a little strict but very cordial environment, the Sun in your plate ?
Café M at Hyatt Regency Paris, 24 Boulevard Malesherbes, 75008 Paris, France. Tel : +33 (0) 155 27 12 34. Fax: +33 (0) 155 27 12 35. www.paris.madeleine.hyatt.fr
Out of Africa
Ah, les neiges éternelles du Kilimandjaro ! Observer de près des éléphants, des buffles, des girafes, des chimpanzés, des hippopotames, des zèbres… au cœur du territoire Massaï. Vous en rêviez depuis « Out of Africa », Oovatu l’a fait ! Durant 8 jours et 7 nuits, vous serez plongés en pleine symphonie africaine. Au programme, visite des plus belles réserves du Kenya comme Amboseli, Samburu ou Masaï Mara, safaris photos, dîners au coin du feu, nuits étoilées dans un camp de tentes en pleine brousse ou balade en bateau dans la région des lacs… Vous pourrez admirer la Savane comme jamais, avec ce regard plein d’émerveillement. Voyage qui se terminera par la visite de la maison de l’auteure de La Ferme Africaine, Karen Blixen, rendue éternelle elle aussi depuis le succès du film sorti en 1985.
Oovatu, 99 bd Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél. : 01 42 252 252. www.oovatu.fr
Eternal snow of Kilimandjaro, elephants, buffaloes, giraffes, chimpanzees, hippopotamuses, zebras… the heart of Massai territory… you dreamt about it, Oovatu did it !
During 8 days and 7 nights you’ll live an African symphony. The program : the most beautiful Kenyan reserves (Amboseli, Samburu or Masai Mara), photo safaris, wonderful dinners, stary nights in the bush, boat excursions in grat lakes area… You will admire savanna as never. To finish your trip, Karen Blixen’s house visit, the writer of African Farm who became very famous since Out Of Africa movie success in 1985.
Oovatu, 99 bd Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél. : +33(0) 142 252 252. www.oovatu.fr
Oovatu, 99 bd Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél. : 01 42 252 252. www.oovatu.fr
Eternal snow of Kilimandjaro, elephants, buffaloes, giraffes, chimpanzees, hippopotamuses, zebras… the heart of Massai territory… you dreamt about it, Oovatu did it !
During 8 days and 7 nights you’ll live an African symphony. The program : the most beautiful Kenyan reserves (Amboseli, Samburu or Masai Mara), photo safaris, wonderful dinners, stary nights in the bush, boat excursions in grat lakes area… You will admire savanna as never. To finish your trip, Karen Blixen’s house visit, the writer of African Farm who became very famous since Out Of Africa movie success in 1985.
Oovatu, 99 bd Malesherbes, 75008 Paris, France. Tél. : +33(0) 142 252 252. www.oovatu.fr
Secret’Spa
Entièrement rénové après une ouverture en 2006, le Taj Exotica Resort & Spa des Maldives est un appel à approcher le bonheur sans concession. Autant dire le rêve. 62 villas construites la plupart sur une plage de sable blanc, dont 17 dotées d’une piscine privée, terrasse avec accès direct sur le lagon. Comme toujours aux Maldives l’utilisation de matériaux naturels et nobles comme le bois, le marbre, le tout rehaussé d’une décoration de meubles simples mais beaux, de soieries précieuses…. L’Inde est là, présente. Et particulièrement dans les soins dispensés au Jiva Grande Spa. Cet établissement est en effet le premier en dehors de l’Inde à proposer des soins purement Indiens qui ont fait la renommée des maisons royales. L’Ayurveda, bien-sûr, mais aussi une multitude d’autres traitements à base d’huiles aromatiques ou d’herbes indiennes. Des soins dont seul ce spa connaît les secrets…
Taj Exotica Resort & Spa, P.O. Box 2117, South Male’Atoll. République des Maldives. Tél. : 00 960 664 22 00. Fax : 00 960 664 22 11. www.tajhotels.com/maldives
Completely renew in 2006, the Taj Exotica Resort & Spa, Maldives Islands, is a real dream ; 62 houses most of them on a white sand beach, 17 of them with private swimming pool, terrace with direct access to the lagoon. As usual in Maldives Islands, natural noble materials – wood and marble – beautiful pieces of furniture, precious silk, India is not far from there, particularly at Jiva Grande Spa, the first one outside India to offer purely indian cares ; Ayurveda, of course but also a lot of aromatic oils and Indian herbs based treatements ; secrets only known by this spa…
Taj Exotica Resort & Spa, P.O. Box 2117, South Male’Atoll. Maldives Republic. Tél. : 00 960 664 22 00. Fax : 00 960 664 22 11. www.tajhotels.com/maldives
Taj Exotica Resort & Spa, P.O. Box 2117, South Male’Atoll. République des Maldives. Tél. : 00 960 664 22 00. Fax : 00 960 664 22 11. www.tajhotels.com/maldives
Completely renew in 2006, the Taj Exotica Resort & Spa, Maldives Islands, is a real dream ; 62 houses most of them on a white sand beach, 17 of them with private swimming pool, terrace with direct access to the lagoon. As usual in Maldives Islands, natural noble materials – wood and marble – beautiful pieces of furniture, precious silk, India is not far from there, particularly at Jiva Grande Spa, the first one outside India to offer purely indian cares ; Ayurveda, of course but also a lot of aromatic oils and Indian herbs based treatements ; secrets only known by this spa…
Taj Exotica Resort & Spa, P.O. Box 2117, South Male’Atoll. Maldives Republic. Tél. : 00 960 664 22 00. Fax : 00 960 664 22 11. www.tajhotels.com/maldives
Danse avec les harengs
Avec sa cuisine inventive, toujours à l’affût des dernières nouveautés, des goûts inédits et improbables, Gilles Choukroun, jeune chef de la nouvelle garde, accueille chaque client comme un roi. Le Angl’Opéra, son deuxième restaurant sur Paris, lui permet aujourd’hui d’expérimenter des associations pour une cuisine décalée mais résolument moderne. Une cuisine phare dans la nouvelle vague du concept Génération C. Maître en matière d’épices (il a publié de nombreuses recettes dans « 100% Épices » aux Éditions Solar) il s’attaque aujourd’hui à un produit inconnu du grand public, les perles de hareng fumé Arënkha. Pour ces petites perles légèrement iodées et résistantes sous la dent, Gilles Choukroun a réalisé quatre recettes, comme les quatre saisons, que les gastronomes ne retrouveront que sur la carte du Angl’Opéra. C’est sûr, avec Gilles Choukroun comme maître d’œuvre, le hareng autrefois appelé le Poisson Roi, va aujourd’hui retrouver ses lettres de noblesse.
Angl’Opéra, 39 avenue de l’Opéra, 75002 Paris, France. Tel : 01 42 61 86 25. Fax : 01 42 61 47 73. www.anglopera.com
Gilles Choukroun, young innovant chef will receive every customer as a king. The Angl’Opera, Choukroun’s second parisian Restaurant allows him to experiment a very modern cuisine following the new wave and the Generation C concept. Master abour spices – he published a lot of recipes in « 100% Epices », Solar Editions – Choukroun makes us discover an unknown product, smoked herring Arënkha pearls, with four new dishes which will reveal to every gastronome the nobility of the herring, formerly called the « king fish ».
Angl’Opéra, 39 avenue de l’Opéra, 75002 Paris, France. Tel : +33 (0)142 61 86 25. Fax : +33 (0)142 61 47 73. www.anglopera.com
Angl’Opéra, 39 avenue de l’Opéra, 75002 Paris, France. Tel : 01 42 61 86 25. Fax : 01 42 61 47 73. www.anglopera.com
Gilles Choukroun, young innovant chef will receive every customer as a king. The Angl’Opera, Choukroun’s second parisian Restaurant allows him to experiment a very modern cuisine following the new wave and the Generation C concept. Master abour spices – he published a lot of recipes in « 100% Epices », Solar Editions – Choukroun makes us discover an unknown product, smoked herring Arënkha pearls, with four new dishes which will reveal to every gastronome the nobility of the herring, formerly called the « king fish ».
Angl’Opéra, 39 avenue de l’Opéra, 75002 Paris, France. Tel : +33 (0)142 61 86 25. Fax : +33 (0)142 61 47 73. www.anglopera.com
Bien-être à la Brésilienne
Natura Brasil, une marque de cosmétique brésilienne, créée il y a 35 ans, se tourne aujourd’hui vers l’Europe en espérant y importer un art de beauté à la brésilienne. La maison de Natura Brésil vient de voir le jour. Au programme, faire ses achats de cosmétiques dans un espace très étudié. Chaque ligne, chaque courbe, chaque matériau apporte sa pierre à l’édifice du bien-être, le “bem estar bem”. Le mariage des styles et des matières reflètent l’esprit métissé du Brésil. Le pas de la porte franchi et vous voilà imprégné par la force magnétique de l’Amazonie. Un voyage sensoriel s’ouvre à vous. Tout autour du bois de “Canela”. Un bois qui possède une histoire fabuleuse. Autrefois, on le trouvait dans de vieilles demeures. Aujourd’hui, il est récupéré dans ces “Fazendas”, restauré puis réutilisé comme parquet, étagères... Il parcourt toute la Maison de Natura Brasil. Au rez-de-chaussée, la Table aux essences vous permet d’apprivoiser la marque, de regarder, de sentir, de toucher les huiles et les crèmes. À l’étage, vous êtes chez vous ou presque. Vous n’étes plus un client mais plutôt un ami. Des livres à découvrir, des CD à écouter, des photos à admirer. Petite fatigue ? Faites vous masser les mains ou les pieds dans l’espace réservé, le salon de bain. Une petite soif ? Offrez-vous une pause “cafézinho”, côté bar. Vos achats terminés, vous aurez fait deux bonnes actions. Les produits Ekos de Natura Brasil sont non seulement de très bons cosmétiques, mais ils proviennent également du commerce équitable, et ça, ça n’a pas de prix ! - Maison de Natura Brasil, 2, carrefour de la Croix-Rouge, 75006 Paris. 01 42 22 12 59 ou 0 810 62 88 72. www.natura.com
En route vers la sérénité
Accueil chaleureux, ambiance cosy et verdoyante. En tendant l’oreille vous entendez le doux murmure de l’eau qui ruisselle sur les galets d’une fontaine, le délicat tintement d’un carillon. Ici tout est étudié pour faire de votre halte gourmande, un véritable voyage vers la plénitude et la sérénité asiatiques. Une tour de zen est d’ailleurs là, à vous attendre, avec ses 30 bouddhas. À l’étage, l’agencement et la décoration des pièces est propice à chaque moment d’une vie. Grandes tablées pour délices entre amis ou salon privatif pour escapade amoureuse. Votre palais sera lui aussi transporté de plaisir. La gastronomie que l’on vous sert est tout simplement délicieuse, divine pouvons-nous dire. Chaque plat vous surprendra. Par sa saveur et sa finesse. Vous pourrez traverser ainsi quatre provinces chinoises, Sichuan, Shanghai, Canton et Pékin. Sa carte contenant plus de 80 spécialités (entrées ou plats) fait le tour de tous les goûts possibles et imaginables. Végétarien, à la vapeur, à l’étouffé, sur plaque chauffante, viandes, volailles ou poissons, c’est selon vos envies. La différence sera pourtant là ! Au Zen Garden, on ne cherche pas à faire de la cuisine, on tend vers l’Art Culinaire. Celui qui transforme un besoin physiologique en véritable expédition à travers la culture et l’histoire de la Chine.
- Zen Garden, 15 rue Marbeuf, 75008 Paris. 01 53 23 82 82. Tjs de 12 h à minuit.
- Zen Garden, 15 rue Marbeuf, 75008 Paris. 01 53 23 82 82. Tjs de 12 h à minuit.
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