dimanche 7 septembre 2008
Nina et Nina Gold Edition, deux bouteilles collector pour un jus d’amour
© Nina Ricci
Ce parfum est sans conteste gourmand. C’est plus précisément un floral frais fruité. Sur un départ autour de notes fusantes et acidulées de pulpe d’agrumes, de citron de Calabre et de citron vert Caipirinha, il dévoile ensuite un cœur juteux et caramélisé. Comme une pomme d’amour qu’il semble symboliser. Ce cœur se développe aussi autour de notes douces et délicates de pétales de fleurs –la pivoine et la fleur de lune- veloutées et soyeuses et autour d’un voile délicieux de pralines infusées de vanille. En fond, du bois de pommier et du cèdre blanc donnent de la force et de la puissance à ce jus par ailleurs si frais. Bref des notes à dévorer comme un fruit de l’été gorgé de jus et de sucre !
Plus proche d’une eau d’été que d’un parfum d’hiver –en général plus capiteux- il peut cependant se porter toute l’année. Le flacon (qui doit en général être l'écrin d'un jus et ne doit pas être dissonant avec ce qu’il contient) est un véritable flacon-bijou qui tient dans la main à la manière d’une pomme précieuse. En verre teinté, le flacon, en forme de pomme stylisée, est rehaussé d’un bouchon en forme de tige et de feuille argentées dans un esprit résolument vintage.
© Nina Ricci
Pour fêter dignement cette polyvalente utilité (parfum et bel objet), Nina revêtira son habit d’or et de lumière pour Noël. Plus un objet de collection qu’un pur produit de consommation, Nina Gold Edition n’a rien changé aux notes du jus d’origine de 2006. Beau, simplement beau.
Rappelons tout de même que pour la petite histoire le premier Nina est né en 1987. C’est Robert Ricci qui en hommage à sa mère avait créé ce parfum dont le flacon était une boule en verre rehaussé d’un bouchon en verre. Rachat par une multinationale oblige, la marque effectue depuis 10 ans un dépoussiérage de ses classiques et un véritable rajeunissement. Le jus Nina avait un temps disparu de la circulation. Des notes aldéhydées, de pêches (?), de feuilles de laurier, d’herbes, d’épices et de civette dans le jus de 1987. Des notes donc qui n’ont rien à voir avec celui de 2006.
www.nina-parfum.com
www.ninaricci.com
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